La guérison des malades par Jésus était un signe du Royaume, souvent lié avec la rémission des péchés. Les apôtres ont reçu de lui à leur tour le pouvoir de guérir par des signes : onction d’huile (Mc.6, 12), imposition des mains (Mc.16, 18). Ces indications du Nouveau Testament, surtout les consignes de l’épître de Jacques seront, tout au long de l’histoire de l’Eglise, la norme de la liturgie des malades et de la théologie de l’onction. Elles expliquent notamment l’ambivalence que la tradition reconnaîtra à ce sacrement, destiné à la fois à la guérison et à la rémission des péchés.
Le sacrement de l’onction des malades (en grec: Εύχέλαιον, euchelaion, huile de prière) apporte la guérison du corps, mais aussi le pardon des péchés. Tout malade, quelle que soit la gravité du cas, peut demander et recevoir le sacrement de l’onction. Une prière accompagne les onctions. Puis le prêtre fait l’onction en disant : « Pour la guérison de l’âme et du corps du serviteur ou de la servante de Dieu… au Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.
Toute personne peut également recevoir une onction lors d’un état spirituel difficile (découragement, désespoir…).
Pour cela, vous pouvez prendre contact avec le prêtre.